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REACTION SM+ à lettre de D. GILLOT adressée à J.-B. KAUFFMANN

1 - Le SM+ s'oppose fermement au morcellement des médecins à diplôme étranger en exercice en France (MDE) comme proposé par Madame la Ministre dans le point 4 de sa réponse. Les modifications pour les prochaines sessions de PAC en 2001 devraient concerner l'ensemble des candidats toutes disciplines confondues et non seulement la psychiatrie comme le suggère Madame la Ministre.

2 - Dans le point 6 Madame la Ministre fait allusion à la loi CMU du 27 juillet 99 qui prévoit le recrutement futur des MDE sur la base de quotas par spécialité.
  Nous nous interrogeons, d'une part sur la notion du "schéma de principe", mais d'autre part nous sommes étonnés qu'elle ne mentionne pas La Commission de recours prévue par cette loi et qui aura pour tâche d'examiner la situation de tous les MDE de l'ancien système non intégrés par les moyens que la loi CMU propose.
   Ces médecins, aussi méritants que leur collègues autorisés à exercer, risquent d'être oubliés et par conséquent exclus.

3 - Dans le point 2 elle explique l'impossibilité "juridique" [sic] de revenir sur les conditions d'inscription à la session PAC 2000 au risque d'annulation du concours en cas de recours pour changement des conditions en cours d'inscription. Or, elle ne parle pas du risque que présente le maintien du statut quo (arrêté du 23/3/00), où les conditions exigées sont contraires à la loi et donc également susceptibles de faire objet d'un recours avec les mêmes conséquences. Ceci lui a été clairement exposé dès la publication de l'arrêté du 23/3/00 et bien avant l'ouverture d'inscription (voir nos textes adressés au ministère et le recours gracieux).

CONCLUSION

Nous estimons que cette réponse est significative de l'approximation et du peu d'intérêt porté à ce dossier.
Aucun élément positif n'est à retenir.
Il demeure plus que nécessaire de rester vigilants et fermes sur nos principes.

    Tout ceci nous amène à introduire officiellement le Recours auprès de Conseil d'Etat contre l'arrêté du 23 mars 2000 et celui du 22 mai 2000.
    Le recours a été rédigé avec l'aide de GISTI et avec le soutien de la Ligue des Droit de l'Homme. Parallèlement, d'autres organismes et syndicats se sont joints tel le CMDE, SNCACC, UMAPE, UFMICT/CGT. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant des suites données à cette procédure.
    Nous invitons les collègues lésés par ces arrêtés, dont l dossier pour la session PAC 2000 dans leur spécialité a été rejeté à cause de la nature de leur diplôme de spécialité et qui souhaitent se defendre, à déposer le  Recours administratif  individuel auprès du Tribunal Administratif.

10 juillet 2000                                                          Le Bureau national de SM+


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