La Commission pour l'égalité des droits des médecins exerçant en France [CEDMEF] a été reçue le vendredi 2 juin 2000 au Ministère de la Santé par Madame la Ministre D. GILLOT, assistée de Monsieur OBRECHT, conseiller technique.
La Commission était composée de
:
Mme le Dr J. KAUFFMANN - Vice-présidente
de la Ligue des Droits de l'Homme [LDH]
Mr le Pr. M. LEGRAIN - Association d'Accueil
des Médecins et Personnels de Santé Réfugiés
en France [AMPS]
Mme le Dr C. HARSFELD - AMPS
Mr le Dr A. BENYAMINA - Syndicat Médical
Plus [SM+], LDH
Mr le Dr G. FERREY - Médecin
chef, AFM, PIDF,
Mme le Pr. D. LOCHAK - Présidente
Groupe d'information et de soutien des immigrés [GISTI] (Juriste)
L'ordre du jour concernait
la situation actuelle des médecins à titre extra européen
et en particulier les arrêtés du 23 mars et du 27 mai 2000
et les conséquences humaines et professionnelles qu'ils entraîneront
s'ils ne sont pas modifiés.
La discussion sera
âpre, marquée par des moments de tension.
Les membres de la
Commission, l'un après l'autre, ont démontré le caractère
absurde pour les uns, illégal pour les autres du contenu de ces
arrêtés. Il a été fait mention :
Bureau SM+
ALERTE
La grève est maintenue
.
Rien n'est encore réglé
et le problème reste entier.
Tant qu'il n'y a pas de texte
officiel, les DRASS, ne reconnaissant pas lespromesses politiciennes qui
n'ont pas de valeur juridique, continuent à refuser les diplômesde
spécialités acquis à l'étranger. De toutes
les façons, ce qui est prévu pour l'instantn'est qu'un simple
retour sur un acquis; à savoir la possibilité pour certains
MADE ayant déjà présenté les épreuves
de PAC au titre de la loi 95 d'écluser leurs 3 chances, ce qui est
la moindre des choses. Donc, on ne peut considérer cela comme une
avancée. De plus, ce saucissonnage et cette différence dans
l'évaluation des dossiers selon laquelle pour certains les diplômes
en question seront acceptés alors que pour d'autres ce ne sera pas
le cas, constituent un danger et risquent de nous diviser et de nous démotiver.
Par ailleurs, juridiquement parlant,
il faut faire attention, car on évoque le terme d'abrogation une
fois qu'un texte réglementaire parait au J.O. et remplace le précèdent.
Autrement dit, l'arrêté du 27 janvier 2000 (J.O.du 5-2-2000)
concernant les indemnités de gardes est toujours en vigueur et sa
suspension n'a jamais été officialisée, si bien que
les directeurs d'hôpitaux l'appliquent toujours. A ce sujet , sachez
que le SM+ se bat contre la publication en l'état d'un nouvel arrêté
où les indemnités de gardes ne seraient payées qu'à
hauteur de 1250F brut. Le ministère de tutelle estimant qu'il faut
introduire une distinction entre les MADE et les médecins Français.
C'est contre ce principe de discrimination affiché que nous nous
battons de toutes nos forces.
Pour toutes ces raisons restons
mobilisés et unissons nous.
Le SM+ dans ce contexte appelle
solennellement le SNPAC à ne plus cautionner des textes ne répondant
pas aux revendications des MADE et à se joindre à nous pour
faire cette grève qui comme vous le constatez est totalement justifiée.
Le bureau de